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LE DIABETE DE TYPE 1 (insulinodépendant)

Il est généralement dépisté chez les jeunes sujets comme les enfants, les adolescents ou les jeunes adultes ; Il est caractérisé: 

  • par une soif intense, (polydipsie)

  • par des urines abondantes (polyurie)

  • par un amaigrissement rapide.

  • au niveau biochimique, par une faible quantité d’insuline circulant dans le sang. Il est ainsi qualifié de diabète insulinodépendant : DID.

Ce diabète est causé par la destruction des cellules bêta des îlots de Langerhans situés dans le pancréas.

 

En effet, le système immunitaire ne les reconnaît plus comme étant les siennes et les détruit : on dit que le diabète de type 1 est une maladie auto-immune. Il n'y a plus de sécrétion d'insuline ni de régulation de la glycémie.

Le glucose ne peut plus entrer dans les cellules et retourne dans le sang. La glycémie s’élève alors.

De plus les cellules α des îlots de Langerhans ne sont pas endommagées. Ce qui se traduit par le maintien de la sécrétion « basale » de glucagon qui, en absence d’insuline, a un effet hyperglycémiant.

Ceci a pour effet :

  •  une forte hyperglycémie,

  • un amaigrissement (car aucune mise en réserve de glucose n’est possible)

  • la glycosurie qui est la présence de glucose dans les urines.

 

Actuellement, les scientifiques ne savent pas exactement quelles sont les causes de cette destruction mais il semblerait que certains facteurs liés à l'environnement et la prédisposition génétique contribuent au développement du diabète de type 1.

 

L'unique traitement de cette maladie est l'apport d'insuline afin de pouvoir remédier au problème de régulation du pancréas.

Il se présente sous la forme d'injections avec une seringue ou un stylo ou sous la forme d'une pompe à insuline. Des diabétiques de type 2 se retrouvent souvent dans une même famille. 

 

Il représente 10  à 15% des diabètes en France. 

 

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